Répression policière contre des manifestants : le préfet du Rhône monte au créneau

Répression policière contre des manifestants : le préfet du Rhône monte au créneau

Au lendemain des accusations portées par une douzaine de syndicats lyonnais contre des violences policières en marge des manifestations contre la loi travail, Michel Delpuech a tenu à mettre les choses au clair.

"Ces affirmations n’ont aucun fondement et portent gravement atteinte à l’image et à l’honneur des forces de l’ordre", dénonce le préfet.

 

Depuis le 9 mars, ce sont douze manifestations qui se sont succédées au sein de l’agglomération lyonnaise. "Pour chaque évènement a été mis en place un service d’ordre approprié qui, dans le contexte de l’état d’urgence, a permis la liberté de manifestation de s’exprimer tout en veillant à la protection des personnes et des biens, notamment en contenant les débordements de groupes de casseurs", ajoute Michel Delpuech qui annonce les chiffres de 27 policiers blessés, 67 personnes interpellées dont 49 déférées devant la justice.

 

Le préfet termine en tenant "à saluer le professionnalisme, le sang-froid et la maîtrise dont les forces de l’ordre, dans le respect des règles de Droit et du code de déontologie, font preuve chaque jour dans la gestion de ces difficiles évènements de voie publique".

 

Pour la CGT, FSU, Solidaires ou encore l’UNEF, "les interventions violentes des forces de police contre les manifestants révèlent une politique répressive délibérée et ayant pour objectif de briser le mouvement social".