Frédéric Edelstein a amené avec lui une véritable ménagerie et des artistes aussi éclectiques qu’originaux. Avec 2 à 3 représentations par jour, le chapiteau va tourner à plein régime jusqu’au 1er mai.
En 2016, le public lyonnais découvre un nouveau spectacle composé de contorsionnistes, de trapézistes, de clowns mais aussi d’animaux parfois surprenant sans oublier les fauves :
"Cette année nous avons un numéro avec des chiens créé par Sandro Montez, c’est drôle et ce sont des animaux que l’on n’a pas l’habitude de voir au Cirque. De mon côté je présente un numéro avec douze lions blancs, c’est unique au monde et le numéro a beaucoup évolué depuis l’année dernière", nous explique Frédéric Edelstein, directeur du cirque Pinder et dompteur.
Les lions blancs, "sauvés du business de la chasse" selon le dresseur, sont la véritable attraction mais le cirque Pinder ne manque pas de ressources pour distraire petits et grands : des lamas, des ânes, des éléphants, des tigres etc. Une soixantaine de spectacles seront donné jusqu’au 1er mai les après-midis, en plus des représentations dédiées aux groupes scolaires.
Pour les sceptiques qui dénigrent le cirque, Frederic Eldelstein avance des arguments répétés : "au cirque nos animaux sont bien traités, on a tellement de législation, de contrôles qu’il est impossible de dénigrer les bêtes. On a un suivi vétérinaire régulier et si j’étais violent avec mes lions, vous pensez vraiment qu’ils accepteraient de se coucher sur moi et de m’embrasser ?".
Pour le dompteur d’origine lyonnaise, le cirque est une affaire de famille, d’ailleurs son fils se produit déjà en tant que clown et sa fille, contorsionniste en herbe pourrait être présentée au public dès cet été. A chaque retour dans sa ville natale, il affirme avoir un pincement au cœur : "Je suis né à Lyon, en 69, comme le département du Rhône, mon signe astrologique est lion et je suis dompteur, c’était prédestiné !"
Pour ceux qui aimerait approcher les animaux de plus près, il est possible de visiter la ménagerie pour un 1 euro.