Privatisation de Lyon Saint-Exupéry : une dizaine de candidats dans les starting-blocks

Privatisation de Lyon Saint-Exupéry : une dizaine de candidats dans les starting-blocks

Alors que le nom du grand lauréat ne sera connu que cet été, la vente des parts de l’Etat ne cesse d’attirer les convoitises.

Un peu moins de deux semaines après la fin de l’appel d’offres, on commence à en savoir un peu plus sur les candidats à ce rachat qui seraient au final une dizaine.

 

"Il y a les deux favoris : Vinci Airports et l’aéroport de Genève avec le fonds Cube. Il y a des Chinois, l’aéroport de Singapour (Changi Airport), la société d’investissement Ardian, l’Espagnol Ferovial", a indiqué ce mardi une source proche du dossier à l’AFP. Une autre indique que les Australiens de Macquarie ainsi que l’aéroport de Francfort seraient intéressés par Saint-Exupéry.

 

Le ministère de l’Economie aura dans tous les cas le dernier mot ; les candidatures, actuellement en cours d’étude, seront auditionnées dans les prochaines semaines et devront formuler une offre indicative avant le 12 mai.

Ce n’est que début juillet que Bercy acceptera des propositions fermes après avoir discuté avec les potentiels repreneurs de ses parts qui montent jusqu'à 60% dans l'aéroport lyonnais.

 

Des discussions seront également menées avec les acteurs locaux puisque la Chambre de Commerce et d’Industrie possède 25% de l’infrastructure, la Métropole de Lyon 7%, la région Auvergne-Rhône-Alpes 5% et le département du Rhône 3%.

 

Le prix total de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry est estimé à près d’un milliard d’euros.