"On attend beaucoup d’arrêts de travail, de fermetures d’établissements et d’entreprises pour montrer au gouvernement que les Français sont contre ce projet", assure Joao Pereira Afonso, secrétaire général de l’UD CGT.
De nombreux syndicats se regroupent pour faire porter leur voix contre le projet de loi. La CGT, l’USS, la FSU, la FO, l’UNEF ou le Syndicat des Avocats de France seront donc "tous ensemble pour contrer cette loi qui se veut liberticide et qui est une atteinte fondamentale aux droits des salariés", clame le secrétaire général de FO, Pascal Lagrue.
Pour ce dernier, "cela suffirait largement de se pencher sur le Code du Travail, traiter les jurisprudences et les mettre à jour ». Au lieu de cela, la loi « n’a plus de sens et remet en cause les conventions collectives ainsi que la totalité du dispositif de défense des droits des salariés".
Après les rassemblements du 9, 17 et 24 mars, c’est aujourd’hui le 4e mouvement de protestations à Lyon. Lors de la dernière mobilisation, 1200 personnes étaient dans les rues.