Pour l'ancienne ajointe au maire de Lyon, c'est "un effet de manche de campagne électorale".
Car, selon elle, le personnel des établissements n'est pas habilité à fouiller les élèves. Najat Vallaud-Belkacem qui a également déclaré : "que faire alors quand le portique sonnera ? Appeler systématiquement un officier de police judiciaire ? La présence de portiques ne va pas dans le sens de la sécurité [...] le portique provoque inévitablement une longue immobilisation des élèves". Les élèves devenant ainsi des "cibles faciles" pour la ministre.
La mesure avait été annoncée en janvier par Laurent Wauquiez, le président de la région. Le numéro 2 des Républicains s'était alors avancé, lors d'une visite de terrain à Moirans, pour qu'une quinzaine de lycées expérimentent ces portiques.