Les candidats doivent être suffisament pertinents sur le plan financier et au niveau du cahier des charges pour espérer être choisi avant cet été.
Sauf que les prétendants ne se bousculeraient pas encore publiquement au portillon depuis le 10 mars dernier. La plupart garderait leurs vélléités secrètes, rares sont ceux comme le fonds d'investissement Cube (soutenu par l'aéroport de Genève) à s'être manifestés officiellement.
Le ministère de l'Economie analysera ensuite soigneusement les offres, espérant notamment qu'elles remplissent les différents critères imposés pour que Saint-Exupéry décolle enfin au niveau européen. "Une expérience en tant que gestionnaire d'aéroport ou actionnaire d'une société gestionnaire d'aéroport" est imposée par la loi Macron et l'objectif de 20 millions de passagers d'ici 2035 est clairement évoqué.
C'est seulement le 4 juillet que Bercy acceptera des offres fermes après avoir discuté avec les potentiels repreneurs de ses parts qui montent jusqu'à 60% dans l'aéroport lyonnais. C'est à ce moment-là que leurs noms seront dévoilés.
Puis le lauréat sera connu dans la foulée, avant septembre idéalement.
Les actionnaires locaux seront également consultés. Mais la Métropole de Lyon, le Département du Rhône, la Région Auvergne Rhône-Alpes ou la CCI n'auront pas le droit de veto.
Reste à savoir s'ils souhaiteront garder leurs parts ou en profiter pour renflouer leurs caisses. Emmanuel Imberton, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie ne serait pas contre une baisse de ses 25%.