Si le maire de Lyon explique s’être abstenu lors du vote, il estime que "la division de la représentation nationale sur un texte aussi essentiel pour notre pays, alors même que nous devons affronter une situation comme nous n’en avions jamais connue, ne serait pas comprise par les Français".
Une position que Gérard Collomb a expliquée dans des courriers adressés au premier ministre, Manuel Valls, mais aussi à Claude Bartolone, le président de l’Assemblée Nationale et Gérard Larcher, le président du Sénat.
Selon le maire socialiste de Lyon, "il est fondamental de dépasser les blocages actuels dans le contexte exceptionnel que connait notre pays".
Pour rappel, le projet de révision constitutionnelle, dont le volet sur la déchéance de nationalité a été réécrit, a été adopté par 176 voix, contre 161.