Si, comme l’affirme la porte-parole des Verts de Genève Liza Mazzone, "la centrale représente un risque intolérable pour la population", le mouvement de contestation continue. Cette semaine, plusieurs questions majeures concernant le site ont été posées aux élus du Conseil municipal de Lyon. La sûreté du site vieillissant, le périmètre de sécurité ou le contrôle de la radioactivité dans l’air font partie des thèmes qui ont été évoqués.
L’objectif ? "Obtenir une réaction du Préfet, mais aussi informer les représentants des habitants lyonnais car tout l’espace métropolitain est concerné", assure Emeline Baume, Conseillère municipale de Lyon. Jusqu’ici, seules les communes aux alentours de la centrale participaient au débat. C’est pourquoi, selon le porte-parole d’EELV de Lyon Rémi Zinck, "il faut mobilier des Lyonnais qui sont endormis et rappeler l’existence et la dangerosité de la centrale".
"Garantir la protection des habitants de Genève", c’est la mission principale que s’est fixé Boris Calame, Député au Grand Conseil du canton de Genève. Pollution des eaux, menace sanitaire, mise en danger de la vie d’autrui, les plaintes ne manquent pas contre l’activité toujours présente de la centrale du Bugey.
Pour les protestataires, il faut tout simplement fermer le site du Bugey en assurant la transition énergétique avec des solutions telles que les énergies renouvelables.