Aujourd’hui encore, près d’une femme sur cinq continue de fumer en étant enceinte. Les risques sont pourtant bien réels : troubles psychiatriques, asthme ou encore tumeurs de la rétine et du cerveau…
Une étude française avait montré que seulement 5,5 % des femmes enceintes ayant utilisé un patch à la nicotine étaient abstinentes, 5,1 % chez celles ayant utilisé un patch placebo. Mais, selon des études anglo-saxonnes, lorsque les femmes enceintes avaient reçu de l'argent pour arrêter de fumer, les études ont montré des résultats très encourageants. En effet, selon une étude écossaise, 22,5 % des femmes ayant reçu un bon d’achat ont réussi à arrêter de fumer, contre 8 % parmi celles qui n’avaient rien reçu.
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et l’Institut national du cancer lancent donc une étude en France. Le 25 mars, plusieurs femmes seront recrutées en France dans une quinzaine de maternités dont celle du centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc du 7e arrondissement de Lyon.
Un premier groupe recevra un bon d’achat de 20 euros pour chaque visite effectuée. Le second groupe aura une plus importante avec au maximum 300 euros. Au total, l’étude doit durer 36 mois pour cinq consultations au maximum.
Pour faire partie de l'étude, il faut être enceinte de moins de 18 semaines, avoir 18 ans ou plus, fumer au moins cinq cigarettes ou trois roulées par jour. Il est également nécessaire de vouloir arrêter de fumer et ne pas utiliser de cigarettes électroniques.
Plus d'infos, du lundi au vendredi, au 04.78.61.88.68.