A la question "Est-ce que vous considérez que Barbarin (...) devait prendre ses responsabilités, c’est-à-dire partir", la ministre a répondu sur Radio classique : "Mais évidemment, c’est la moindre des choses !"
Selon Juliette Méadel, le cardinal "devrait, en termes purement individuels, en tirer des conclusions importantes, et certainement pas se cacher derrière des arguties juridiques". "On n’attend pas de l’Eglise qu’elle dise: hep, hep, je vais demander à mon avocat son avis ! On attend qu’elle fasse amende honorable, et moi, je trouve que de ne pas être capable de demander pardon, ça n’est pas très chrétien", explique la secrétaire d’Etat.
Visé par deux enquêtes préliminaires pour non dénonciation de crimes, le cardinal Barbarin s’est défendu mardi lors d’une conférence de presse : "Je veux dire avec la plus grande force que jamais, jamais, jamais je n’ai couvert le moindre acte de pédophilie".