Les employés lyonnais, fraichement arrivés des locaux vieillissants de Perrache, occupent aujourd’hui les étages du 5e au 21e… et également le 36e, soit le plus haut de la tour. Au total, 1 450 employés ont pris place dans le bâtiment du 3e arrondissement de Lyon. Parmi eux, 180 Parisiens débarqués du siège de Saint-Denis pour la Part-Dieu.
Pour Benoît Quignon, le nouveau directeur régional de SNCF Immobilier, "dans les différents espaces de travail, l'accent est mis sur la rencontre, la lumière, et l'espace partagé". Ainsi, dans l’intégralité des bureaux, dont de nombreux sont en open-space, les larges baies vitrées laissent passer une intense lumière qui donne plutôt envie de se mettre au travail… et même d’y rester.
D’ailleurs, pour favoriser plus encore ces nouvelles conditions exceptionnelles de travail, la SNCF propose de nombreux services pour les employés. Il y a par exemple une conciergerie, ou encore des espaces "Tisanerie", zones de détente, présents à chaque étage. Dans ces lieux, différents agencements sont proposés, mais toujours avec une vue imprenable sur la ville.
Autre petite révolution, celle de la méthode de communication. Selon Agnès de Rauglaude, chef de projet du Campus Incity, "un outil de communication unifiée et des équipements performants sont accessibles à l’ensemble des collaborateurs. Toutes les fonctions de communication sont réunies sur chaque ordinateur : téléphone, téléconférence, messagerie ou encore partage de document…". L’objectif étant de réduire le coût opérationnel tout en gagnant du temps.
Des avantages qui ne masquent pourtant pas le couac retentissant mais assumé de la tour Incity qui n'a pas été conçue avec un parking. Pour rappel, la Caisse d'Epargne doit prochainement rejoindre la SNCF dans Incity.
La direction générale des TER devrait toutefois être dans de bonnes conditions pour se mettre au travail. En effet, cette dernière a été décentralisée dans les nouveaux locaux lyonnais.
Selon Frank Lacroix, le directeur général TER, "cela va permettre d'accélérer le changement car nous sommes conscients de ne pas être à la hauteur des exigences de nos clients. Néanmoins, cette installation en région est un symbole pour un nouveau départ car nous sommes maintenant plus proches des personnes que nous transportons".
Car avec pas moins de 20% du trafic national des TER localisé en Rhône-Alpes pour près de 150 000 voyages par jour, de longues heures passées au bureau seront nécessaires pour faire évoluer positivement la situation. Par exemple, il y a un an, UFC-Que Choisir annonçait que plus de 13% des TER de la région étaient en retard.