Le CRIRC de la région Auvergne-Rhône Alpes pourrait bien disparaitre au mois de mai prochain. Une vingtaine d’agents travaillent actuellement dans ce service qui est en charge de l’information, de la communication et de la coordination sur les routes. Au quotidien, le CRIRC informe notamment les médias ou encore les services d’interventions de l’état du trafic et s’assurent que les conditions de sécurité soient respectées. En cas d’accident, d’intempéries ou d’embouteillages, le CRIRC est aussi présent pour permettre l’intervention rapide des secours, apporter une aide logistique et des conseils aux usagers. Des fonctions qui ne peuvent pas être remplacées par de simples applications selon le secrétaire départemental SGP Police Sébastien Thiller :
"Les applications peuvent indiquer où sont les embouteillages et quel chemin emprunter lorsque l’on est pressé mais en aucun cas elles peuvent remplacer le contact avec les automobilistes, les secours et les forces de l’ordre lorsqu’un incident se produit".
Si le CRIRC de la région est supprimé, une vingtaine d’agents dont des policiers, des gendarmes et des CRS pourraient être réaffectés. Cette mesure survient alors que l’Etat a lancé une réforme pour rationnaliser les équipes de fonctionnaires en charge de la sûreté. Le syndicat demande notamment une réponse de la part des pouvoir publics car pour l’instant rien n’a été confirmé : "d’ici quelques semaines on espère recevoir une note de service pour être informé de la suite, plusieurs collègues ont été contacté pour organiser leurs réaffectation mais rien n’a été confirmé officiellement", nous explique Sébastien Thiller.
Enfin, autre conséquence de la disparition du CRIRC, la fin de Bison Futé. En effet le service qui relaie en temps réel les conditions de circulation et permet de prévoir son itinéraire sur les routes pourrait y laisser des plumes si aucun agent n’est à l’avenir en charge des rapports de prévision.