C'est donc parti pour un bal de prétendants qui chercheront à racheter les 60% de parts de l'Etat dans l'aéroport Saint-Exupéry, 4e structure française avec près de 9 millions de passagers annuels. "Les candidats à l’acquisition pourront se faire connaître dans les conditions prévues au cahier des charges" jusqu’au 24 mars.
Le repreneur devra avoir "une expérience en tant que gestionnaire d'aéroport ou actionnaire d'une société gestionnaire d'aéroport" selon la loi Macron, qui a lancé cette procédure, déjà testée par Toulouse-Blagnac. L'aéroport avait été cédé à un consortium chinois.
Bercy, qui consultera simplement les actionnaires locaux de Saint-Exupéry (CCI : 25%, Métropole de Lyon, Département et Région : 5% chacun), devrait annoncer le nom du repreneur d'ici l'été prochain.
Ce dernier arrivera-t-il à faire décoller l'aéroport lyonnais, complètement largué par rapport aux infrastructures des autres grandes métropoles européennes ? Un objectif de 20 millions de passagers d'ici 2035 est clairement évoqué.