En effet, l’examen doit comporter à partir du mois d’avril 1000 nouvelles questions orientées sur la sécurité ou encore l’écologie. Pour les moniteurs, les candidats qui n’auront pas eu le temps de se préparer à cette nouvelle formule risquent d’échouer massivement.
"On n’a pas envie que nos candidats échouent, ni qu’ils payent plus cher leur permis, avec cette nouvelle réforme, les risques d’échecs vont être démultiplier et cela va encombrer les centres d’examens", nous explique Luc Gibert, représentant du syndicat CNPA.
Selon les professeurs, il faudrait au moins 4 à 6 mois pour préparer les candidats à l’ensemble des nouvelles questions. "Plusieurs mois sont nécessaires pour avoir les bons outils, les bonnes techniques d’enseignement, pour travailler avec nos fournisseurs et pour pouvoir bien préparer les candidats", précise Luc Gibert.
Le syndicat dénonce la méthode du gouvernement qui veut instaurer ce nouveau code "à la va-vite". Pour le représentant du syndicat c’est l’incompréhension qui domine : "Nous n’avons pas été concerté par le gouvernement, on ne comprend pas très bien pourquoi tout va si vite, sans prendre le temps de discuter et d’envisager les meilleures solutions possibles pour les élèves et leurs moniteurs".
Ils ont prévu de défiler ce lundi pour demander au gouvernement de repousser la date de mise en place du nouveau test au mois de septembre.
500 à 700 véhicules sont attendus dans la Métropole de Lyon. Retrouvez leurs itinéraires ici.