Elle doit rencontrer son client, un détenu, et se déleste donc de ses affaires afin de passer le portique de sécurité. Mais ce dernier continue de sonner.
Après une courte investigation du surveillant, il s'avère que c'était le soutien-gorge de l'avocate qui attirait l'attention du portique.
La femme de loi a d'abord refusé de le retirer, provoquant l'arrivée de la supérieure du surveillant. Après une heure de discussions durant laquelle le ton monte régulièrement, l'avocate retourne à sa voiture et enlève son soutien-gorge pour enfin pénétrer dans la prison.
L'association Avocats pour la défense des droits des détenus (A3D) a dénoncé cet incident dans un communiqué. "Pure humiliation", "mascarade", "un auxiliaire de justice dans l'exercice de sa fonction de défenseur n'a pas à se voir imposer par l'administration pénitentiaire une manière de se vêtir alors que les règles de sécurité avaient été respectées par celui-ci et que cela révélait surtout un règlement très sensible d'un portique", précise l'association qui aimerait qu'une circulaire voit le jour.