"1,5 millions engagés pour des travaux dont on ne connait pas la nature, dans 15 lycées dont on ne connait pas la liste, sur une ligne budgétaire non-identifiée", dénoncent les élus d’extrême-gauche à la Région.
S’ils dénoncent le coût de la mesure, les élus déplorent également le côté "sur-sécurité" de la mesure : "clôtures, contrôle d’accès et vidéo surveillance…on pourrait croire qu’il s’agit de prisons mais c’est pourtant bien d’écoles dont il est question. Est-ce bien dans un cadre austère et sur-sécurisé que nous souhaitons voir évoluer nos enfants ? L’école ne doit pas être le lieu du repli et de la peur mais au contraire un lieu d’ouverture au monde et d’apprentissage au savoir vivre ensemble, au respect et à la tolérance".
Dans un communiqué, le Front de Gauche et le PCF demandent plus de moyens humains pour assurer la sécurité dans les lycées.