Ils figurent tous dans le palmarès du prix du menteur en politique de l’année 2015.
Pour sa deuxième édition, c’est un jury, présidé par le politologue Thomas Guénolé et composé de six journalistes (Mélissa Bounoua Reader / Slate, Alexandre Devecchio FigaroVox / Le Figaro, Hugo Domenach Le Point, Samuel Laurent (Les Décodeurs / Le Monde, Cédric Mathiot Désintox / Libération, Antoine Krempf Le Vrai du Faux/France Info), qui décernait les récompenses dans plusieurs catégories. L’objectif étant "d’inciter la classe politique à moins mentir".
Si le prix du menteur politique de l’année 2015 est passé sous le nez du nouveau président d’Auvergne-Rhône-Alpes au profit de Marine Le Pen "pour ses nombreuses fausses affirmations sur les migrants pendant la campagne des régionales", Laurent Wauquiez peut toujours se consoler avec le prix "Jeune espoir".
Ce dernier lui a été décerné "pour sa spectaculaire accumulation de mensonges, sur lui-même pour se construire un personnage public globalement factice, et sur de multiples sujets politiques (par exemple sur les relations politiques entre Charles De Gaulle et Guy Mollet)". De quoi ravir le jeune loup des Républicains.
L’année dernière, c’est Nicolas Sarkozy qui s’était imposé "pour ses 17 mensonges répétés dans ses meetings lors de la campagne pour la présidence de l’UMP".