A l'appel de la CGT, les manifestants étaient venus signaler leur soutien aux 8 ex-Goodyear. "Pour les libertés syndicales, stop à la criminalisation de l'action syndicale", annonçait leur banderole principale.
Partout en France, des mouvements de ce type s'étaient formés dans la journée pour dénoncer la condamnation de ces syndicalistes à 9 mois de prison ferme pour avoir séquestré durant 30 heures des cadres de Goodyear à Amiens, une usine menacée de fermeture à l'époque.