Ainsi, chaque année, près de 100 000 tonnes de produits dangereux sont vendues puis utilisées pour l'agriculture française. L'émission précise que certains ne représentent pas une menace pour notre santé, mais que d'autres sont parfaitement identifiés par des organismes américains, européens et le Centre international de recherche sur le cancer.
Les départements les plus consommateurs de pesticides dangereux sont l'Aube (3514 tonnes vendues en 2015), la Loire-Atlantique (3449 tonnes), la Marne (3412 tonnes) et la Gironde (3320 tonnes).
Dans le Rhône, la situation est bien sûr alarmante. Mais beaucoup moins que dans le peloton de tête nommé ci-dessus. Chaque année, 1076 tonnes de pesticides dangereux seraient vendues légalement, puis potentiellement utilisées dans les champs du département.
Glyphosate, 2,4-d, Folpel, Mancozebe, Amitrole, des noms qui reviennent avec insistance dans le Rhône et qui rimeraient avec cancérogènes possibles, cancérogènes probables et perturbateurs hormonaux.
Engagement du Ministre de l’Agriculture @SLeFoll dans #CashInvestigation Rendez-vous dans 10 ans ? pic.twitter.com/crpSreJ54A
— CASH INVESTIGATION (@cashinvestigati) 2 Février 2016
Interrogé lors de l'émission, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que le recours au chlorpyriphos-éthyl, une molécule jugée "dangereuse", serait réduit voire stoppé.