Depuis le début de la semaine, l’accès aux quais est en effet uniquement limité aux personnes disposant d’un titre de transport ; autrement dit la SNCF teste les portiques anti-fraude constitués de portes vitrées et de lecteurs optiques. Cela signifie également la fin de la présence des accompagnants sur les quais ; il est cependant prévu la présence d’agents chargés d’aider les personnes à mobilité réduite et les enfants en bas âge.
Si l’essai en question, qui doit durer jusqu’à la fin du mois de mars, est concluant, la SNCF envisage d’étendre le dispositif dans une quinzaine d’autres gares d’ici 2017, notamment à la Part-Dieu et à Perrache à Lyon.
Il faut savoir que la compagnie ferroviaire estime à 300 millions d’euros la somme qu’elle perd chaque année à cause des usagers montant dans les trains sans billet.