"L’état d’urgence ne doit pas être constitutionnalisé. Le faire constituerait à graver dans le marbre un régime d’exception donnant des pouvoirs considérables aux forces de sécurité sans contrôle effectif d’un juge", soutient la Ligue des Droits de l’Homme.
Alors qu’il est prévu l’inscription de l’état d’urgence dans un projet de loi constitutionnelle, les manifestants se rassembleront place des Terreaux à 14h30 pour montrer leur opposition.
Ces mouvements contestataires ne vont pas s’arrêter là puisqu’une réunion publique se tiendra à la maison de la Guillotière le 2 février à 17h30. Enfin, une nouvelle manifestation aura lieu samedi 6 février à 14h place Jean Macé.