Alors qu’à Paris, Marseille, Lille ou Aix-en-Provence les taxis manifestaient en bloquant des routes, les chauffeurs lyonnais n’ont pas voulu filtrer la circulation pour "ne pas perturber l’ouverture de salons", selon Christian Labesque du syndicat GFTI-FNAT.
Pas de mobilisations donc, mais des revendications similaires à celles des autres taxis en France. Ce qui pose tout particulièrement problème, c’est encore et toujours le non-payement de charges par les VTC, contrairement aux taxis officiels. Selon Pascal Wilder, du syndicat FTI 69-FNTI "environ 75 % du total des recettes d’un taxi est reversé à l'état".
Plus encore, pour Jean-Paul Durand de MTR-UNT, "UberX ne respecte pas la législation comme les autocollants les identifiant, l'interdiction de maraude ou encore le passage par les couloirs de bus".
Les syndicalistes attendent maintenant la fin du mois pour que le préfet délégué à la sécurité, Gérard Gavory, "prouve qu’il met en adéquation ses paroles et ses actes". Depuis le début de l’année, deux opérations ont déjà été menées pour attraper les VTC hors la loi.
Et les taxis préviennent, si le bilan n’est "pas satisfaisant, il faut s'attendre à des troubles". Les syndicalistes pensent notamment aux manifestations, voire aux guet-apens.