Braquage de l'horlogerie d'Ainay : "Je n'accepte pas d'être tué"

Braquage de l'horlogerie d'Ainay : "Je n'accepte pas d'être tué"

Blessé par balle le 7 janvier dernier dans son horlogerie d'Ainay, Bernard Tranier a témoigné ce week-end.

Devant nos confrères de France 3, il a raconté ce braquage qu'il ne réalise pas encore totalement. Il aurait pourtant pu très mal tourner.

 

Bernard Tranier, que nous avions interviewé il y a quelques mois sur le sujet plus léger qu'était le changement d'heure, garde pourtant les séquelles physiques de son agression. Mais il veut positiver, passer à autre chose. D'ailleurs, il ne sait pas vraiment où est rentrée la balle, ni le nom de l'os dans laquelle elle s'est figée.

 

On apprend que l'horloger décide de cacher son apprenti face aux deux braqueurs qui le frappent au visage, avant d'essayer de les mettre en fuite. "Je ne vole pas, je ne tue pas. Mais je n'accepte pas d'être volé, je n'accepte pas d'être tué", explique-t-il. Même si c'est au péril de sa vie. "Ca c'est la partie tarée", réplique-t-il dans un sourire.


"Si ca doit se reproduire, je crois que je recommencerais", conclut Bernard Tranier, déjà victime d'un braquage à main armée en avril 2015.


Malgré le montant du préjudice, 55 000 euros, l'horloger du 2e arrondissement a trouvé sa raison de ne pas baisser les bras : "Vous pouvez me parler de l'agression, des agresseurs, de tout : ca ne me fait rien. Vous me parlez de mes amis, ca me fait quelque chose". Il a été ému par les marques d'attention de son entourage et du voisinage, pendant et après le braquage.


Il veut désormais se remettre pour reprendre le travail le plus vite possible à la Pendulerie.