Dans une interview donnée au Progrès, le désormais simple conseiller régional d'opposition a estimé qu'il était de son devoir de "préparer la relève" socialiste avec Jean-François Debat et Anna Aubois.
Jean-Jack Queyranne a également taclé les premiers pas du nouveau président Laurent Wauquiez. "Je vois d'abord une grande impréparation et beaucoup de communication. Je relève une droitisation marquée (...). Je remarque également que tant dans son discours que dans les délégations, il n'y a rien sur l'Europe", regrette-t-il.
L'ancien ministre analyse enfin sa déconvenue électorale de décembre, regrettant que les écologistes et les communistes aient fait "l'essentiel de leur campagne contre" lui et la "dévitalisation du PS et de la gauche". "Mais j'assume cette défaite", reconnaît Queyranne qui en veut toutefois à Gérard Collomb et qui le signale.
Le sénateur-maire de Lyon, qui avait volontairement oublié de faire campagne pour la liste "Nous c'est la Région", s'était félicité des scores réalisés par Jean-Jack Queyranne à Lyon qu'il mettait à son crédit. "J'ai fait à Lyon le meilleur score de la Métropole sans que le PS ni Collomb n'y soient pour quoi que ce soit. Le maire de Lyon doit être un peu modeste".