Festival "Un poing c’est court" à Vaulx-en-Velin : moteur, action !

Festival "Un poing c’est court" à Vaulx-en-Velin : moteur, action !

A partir de ce vendredi et jusqu’au 23 janvier, la ville de Vaulx-en-Velin organise le festival de courts-métrages intitulé Un poing c’est court.

Cela fait maintenant seize ans qu’Un poing c’est court se déroule dans la commune de l’est lyonnais. Au menu : une soirée en l’honneur de l’Arménie, un week-end de compétition ainsi qu’une soirée carte blanche pour les habitants qui choisissent la programmation. Une nuit du court-métrage viendra compléter cette semaine déjà chargée. Coordinatrice de l’association et du festival, Manon Dionet confesse que « c’est le moment le plus festif de ces neuf jours, c’est toute la nuit et des quizz viennent compléter la programmation ».

 

Une question se pose néanmoins. Comment, à l’heure où les subventions pour ce genre d’occasions sont minces, un tel festival peut parvenir à exister ? D’abord par la billetterie, mais aussi et surtout grâce au soutien des financeurs publics et des sponsors. De plus, de nombreuses structures historiques sur la ville permettent de soutenir le projet. La MJC ou l’EPI de Vaulx-en-Velin sont donc primordiaux pour faire tenir Un poing c’est court. Manon Dionet insiste : « on compte beaucoup sur eux, tant dans leur participation humaine que matérielle ». Plus qu’un rendez-vous artistique, l’intérêt de cette manifestation est aussi social. L’organisatrice explique qu’elle « essaye de faire comprendre aux commerçants de Vaulx-en-Velin l’importance et la chance d’avoir un festival comme celui-ci », en termes de dynamisme notamment.

 

Pour témoigner de l’ampleur du festival, la coordinatrice ajoute qu’ils devaient visionner 1400 courts-métrages : « c’est énorme mais c’est dû à la numérisation des candidatures. C’est plus facile, ça coûte moins cher donc plus de gens s’inscrivent ». Pour cette seizième édition, le jury en a sélectionné 120. Reste à savoir maintenant qui seront les heureux élus.