Depuis ce lundi soir, le pont Lafayette, qui relie la rue Grenette au cours Lafayette, a fait peau neuve. Terminé les spots orientés vers le ciel qui ne mettaient que trop peu l'édifice en valeur. Des leds sont maintenant installées de toutes parts, comme embrassant les contours du pont au-dessus du Rhône.
L'ouvrage n'est pas le seul à connaitre un renouveau dans son dispositif d'éclairage nocturne pérenne. D'autres lieux, comme l'Antiquaille sur la colline de Fourvière, la fresque de la bibliothèque dans le 1er arrondissement ou encore le pont Wilson sont maintenant plus évidents dans l'obscurité.
Ces changements ont été opérés grâce au nouveau Plan Lumière de la ville, en vigueur depuis 2005. Il permet selon, Thierry Marsick le directeur de l'éclairage public de la ville de Lyon de mettre en place un "véritable paysage nocturne sur le territoire". Pour lui, "aujourd'hui on sait utiliser d'autres outils comme la led pour mieux révéler les ouvrages tout en faisant des économies".
En effet le virage technologique paye, puisqu'en 2000 il y avait 62 000 points lumineux pour une consommation de 41 millions de kWh et que quatre années plus tard, on comptait 73 000 points lumineux pour 30,5 millions de kWh. Actuellement à Lyon, il y a 74 000 ampoules éclairées la nuit, dont 18 000 sur 350 sites mis en lumière.
Jean-Yves Sécheresse un brin fier, met lui en avant une certaine "élégance lyonnaise". L'élu de la mairie de Lyon chargé de la sécurité et l'éclairage public ne manque pas de rendre hommage aux illuminations "totalement réalisées par les techniciens de la ville, et ce dès la création". Ainsi, selon lui, "les méthodes lyonnaises font référence dans toute l'Europe et même plus encore !".
Jusqu’à fin avril, les mises en lumière vont continuer. L’éclairage de 25 façades rue de la République est prévue pour fin avril. De plus, le parcours des joggeurs dans le parc de la Tête d’Or pourrait également être éclairé la nuit, tout comme les ponts de chemin de fer.
Mais heureusement Jean-Yves Sécheresse l’assure, il ne veut tout de même pas que "la ville ressemble au stade de l'OL à Décines".