Née à Lyon, la nouvelle CCI métropolitaine se veut unie pour les entreprises

Née à Lyon, la nouvelle CCI métropolitaine se veut unie pour les entreprises

Ce lundi, Emmanuel Imberton a été élu, à l’unanimité, à la présidence de la CCI.

Cette nouvelle chambre consulaire métropolitaine est née d’une fusion entre les CCI de Lyon, Saint-Etienne-Montbrison et Roanne Loire Nord.

Les principaux objectifs de cette alliance sont fondés sur trois points. Le développement harmonieux des territoires, le service aux entreprises et l’appartenance aux réseaux consulaires sont donc les mots d’ordre de ce nouveau projet. Malgré la baisse des ressources fiscales imposées aux CCI, le président assure "vouloir maintenir la proximité, l’égalité et le partage des biens communs".

 

La création d’une délégation par territoire est prévue afin que chacune des trois villes retrouve en cette fusion ses atouts, ses origines et son patrimoine. Le but est donc de mutualiser les compétences pour que la CCI métropolitaine gagne du terrain au niveau national. Un progrès qui serait bénéfique pour les villes elles-mêmes mais également pour les entreprises qu’elle défend.

 

Aujourd’hui, la CCI veut baser ses ressources sur l’entrepreneuriat qui est, pour elle,  une valeur sûre. Elle compte booster son développement et l’appétence des citoyens pour cette branche en essor. André Mounier, représentant de Saint-Etienne, veut que "cette histoire soit porteuse de fruits pour les territoires et, pour les entreprises".

 

La question économique est également le pilier de cette nouvelle CCI métropolitaine. Ces élus se sont unis afin de faire des économies. Ils parlent déjà de réduire les dépenses de 3,7 millions d’euros pour 2016 alors que le budget doit être voté en mars prochain. Celui-ci devra viser à "maintenir un équilibre financier même s’il faudra abandonner un certain nombre d’actions", affirme Emmanuel Imberton