Une réunion est prévue avec Gérard Gavory, le préfet délégué à la sécurité. Les taxis vont demander des contrôles de police renforcés la nuit.
"Nous savons que la police est mobilisée sur d’autres tâches en ce moment, mais nous sommes envahis par les VTC qui font tout et n’importe quoi", explique Pascal Wilder, président de la Fédération du Rhône des Taxis Indépendants. "Il y aura des incidents graves si la police ne fait rien", prévient le représentant syndical, affirmant que certains chauffeurs de taxi ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 50%.
Malgré l’interdiction d’UberPop et la promesse du préfet du Rhône de lutter contre l’exercice illégal de la profession de taxi, les chauffeurs pourraient donc se lancer dans un nouveau mouvement de protestation en début d’année s’ils n’obtiennent pas de réponses ce lundi.
L’intersyndicale doit se réunir dans l’après-midi pour décider de la tenue ou non d’un mouvement de grève fin janvier.