"Au regard des liens capitalistiques entre les entreprises formant les groupes multinationaux, les firmes multinationales sont très présentes en Rhône–Alpes dans les activités industrielles et scientifiques. À l’échelle de l’ensemble constitué par la région Rhône–Alpes et l’Arc lémanique, Lyon détient le plus grand nombre de liens capitalistiques, mais Genève domine sur le plan international", explique le rapport publié ce mardi.
On apprend ainsi que "le bipôle Lyon–Grenoble structure la région, avec de nombreux liens financiers au sein de chaque aire urbaine et de fortes interconnexions entre les deux pôles". En revanche, "l’intégration transfrontalière demeure très faible : le rayonnement international de Rhône–Alpes s’appuie peu sur les villes de la région lémanique voisine". Le verdict de l’INSEE est donc sans appel.