Régionales : Boudot (FN) réduit l’écart avec Wauquiez dans un dernier sondage

Régionales : Boudot (FN) réduit l’écart avec Wauquiez dans un dernier sondage

Ce dimanche, l’institut de sondages BVA a dévoilé une étude, à une semaine du premier tour des élections régionales.

En Auvergne Rhône-Alpes, pour la première fois depuis les attentats parisiens, la plupart des candidats perdent des intentions de vote par rapport au mois d'octobre, notamment au profit du Front National.

 

Si Laurent Wauquiez (LR-UDI-MoDem) reste en tête malgré trois points de perdu par rapport à début octobre (32%), Christophe Boudot (FN) devient un solide deuxième (27%) avec une remontée de 5,5 points. Jean-Jack Queyranne (PS-PRG), qui avait récemment réduit son écart avec ses opposants, chute lourdement de 3 points et se retrouve à 21% d’intentions de vote.

 

Sous la barre des 10%, nécessaire pour se maintenir au second tour, Jean-Charles Kohlhaas (Rassemblement écologique et citoyen) est à 7%, Cécile Cukierman (PC) est à 6%, Gerbert Rambaud (DLF) est à 3%, Eric Lafond (100% Citoyen) est à 2,5%, Chantal Gomez (LO) est à 1% et Alain Fédèle (UPR) est à 0,5%.
24% des 931 sondés entre le 17 et le 23 novembre n’ont pas exprimé d’intention de vote.

 

Au second tour toutefois, les rapports de force restent inchangés. Profitant du renfort de la gauche, Jean-Jack Queyranne serait à égalité avec Laurent Wauquiez (36%), tandis que Christophe Boudot finirait troisième avec 28%.
Le candidat FN affiche en effet le plus faible taux de confiance de ses électeurs. Au second tour, seulement 87% de ceux qui ont voté Boudot le 6 décembre récidiveraient (contre 98% pour Queyranne et 97% pour Wauquiez).

 

Autres enseignements du sondage BVA, plus de 6 habitants sur 10 d’Auvergne Rhône-Alpes se disent intéressés par le scrutin, c’est au-dessus de la moyenne nationale.
52% d’entre eux voteront en fonction des enjeux régionaux, 34% en fonction des enjeux nationaux, 24% pour sanctionner le président de la République et le gouvernement et 10% pour soutenir François Hollande.