Le préfet du Rhône Michel Delpuech et le sénateur-maire de Lyon ont battu le pavé ce vendredi après-midi. Une opération de communication dans le cadre de l'état d'urgence, l'occasion avec le patron de la police du Rhône et le gouverneur militaire de serrer des mains, de rassurer les commerçants du centre-ville et de saluer les bonnes relations entre les différents services.
De quoi étonner les badauds, notamment face au déploiement important de militaires et policiers. Et de photographes...
Après un passage chez Desigual et Zara rue de la Ré où ils se sont entretenus avec la direction, les deux hommes proposaient un point presse place de la République.
"Il y a 130 patrouilles sur le terrain dans l'agglomération contre 80 en temps normal. C'est un niveau jamais atteint qui passe par des efforts demandés aux forces de l'ordre et aux militaires", annonce Michel Delpuech. Le préfet du Rhône et de région a indiqué également que Lyon "a bénéficié de renforts, tous ne sont pas partis sur Paris". "Ca durera autant de temps que nécessaire", a-t-il martelé.
Du côté des perquisitions, la préfecture garde une cadence certaine. Ce vendredi, de nouvelles opérations ont été menées à l'aube et une arme lourde a été saisie dans l'agglo. Selon Michel Delpuech, depuis le début de l'état d'urgence, 77 perquisitions ont eu lieu, 22 interpellations et 18 gardes à vue ont été recensées tandis que 12 armes ont été saisies.
Gérard Collomb, qui a gardé ce côté discret depuis les attentats,a fait une annonce importante : la police municipale sera armée, progressivement, à Lyon. Le sénateur-maire a estimé qu'il fallait d'abord formé les fonctionnaires qui interviennent sur les lieux les plus exposés.