Le Républicain Gilles Gascon dit, dans un communiqué, avoir "été mis devant le fait accompli" et affirme "examiner les recours possibles contre la décision prise par l’Etat".
Selon le maire de St Priest, "l’Etat et la Métropole tuent des projets économiques favorisant l’emploi" : "L’Etat m’avait fait part il y a plusieurs mois de son intention de mettre la caserne en vente et je travaillais depuis, avec la Métropole, sur un grand projet d’aménagement économique sur le secteur. Les réflexions étaient tellement avancées que des entreprises m’avaient déjà présenté des projets de développement créateurs de nombreux emplois nouveaux. J’en tire d’ors et déjà une première conclusion : l’Etat n’a, semble-t-il, comme priorité ni l’économie, ni l’emploi".
Pourtant, la caserne Chabal n’était pas le choix privilégié par la Préfecture du Rhône, qui envisageait début novembre d’installer une vingtaine de familles Roms à Saint-Clément-les-Places, une petite commune située à la frontière du Rhône et de la Loire. Gilles Gascon, lui, y voit une décision politique : "Je n’ose même pas imaginer que ce qui se passe ait le moindre rapport avec ma candidature aux régionales sur la liste de Monsieur Wauquiez", s’avance le maire LR, affirmant que c’est la Métropole de Lyon qui a proposé le site san-priot.
Le maire de Saint-Priest dit "se réserver le droit de mener toute action avec le soutien de la population de Saint Priest et de l’Est lyonnais, pour amener la métropole à réexaminer sa position et l’Etat à revenir sur sa décision". "Si cela doit passer par un recours contentieux, je n’hésiterai pas", menace Gilles Gascon.