Les relations entre l'association et Gérard Dezempte sont plutôt tumultueuses depuis une délibération municipale en vue d'accueillir des réfugiés, à condition qu'ils soient chrétiens car eux "(...) ne procèdent pas à la décapitation de leur patron". C'est en apprenant que SOS Racisme déposait une requête devant le tribunal administratif de Grenoble contre cette délibération que le maire de la commune du Nord-Isère, située non loin de Lyon, a vu rouge.
Il veut procéder "au démantelèment de SOS Racisme, qui n'a pas sa place dans la République française. Il n'est pas possible de se rendre coupable d'une telle indécence dans le contexte que vit notre pays", écrit Gérard Dezempte à Manuel Valls après avoir évoqué les subventions publiques que touche l'association ou encore le fait que le président de SOS Racisme dans la Somme ait été condamné à du sursis en 2015 pour escroquerie.