Comme nous vous l’annoncions en exclusivité ce jeudi matin, c’est bien une annulation de la Fête des Lumières qui a été décidée par les services du maire de Lyon.
C’est d’ailleurs un Gérard Collomb encore marqué physiquement qui est apparu devant la presse. S’il était "trop tôt" samedi lors de la réunion de crise à la préfecture du Rhône pour se prononcer, la maire a du se résoudre à l’annulation après avoir ces derniers jours pesé le pour et le contre avec ses équipes.
C’est tout simplement un "crève-cœur" comme il l’a déclaré ce jeudi. "Nous avons pris la décision qui était celle de la raison. Ce n’est pas un renoncement ; ce que nous allons organiser le 8 décembre nous le considérons comme un acte de résistance et de culture", a-t-il affirmé mettant en avant une "décision douloureuse", conscient des conséquences économiques sur sa ville.
"Mais imaginez qu’il y ait un pétard qui éclate dans la foule sur la place des Terreaux ; nous risquerions d’avoir des incidents extrêmement graves", a ajouté Gérard Collomb soutenu durant son intervention par le préfet du Rhône.
Michel Delpuech pourtant défavorable dans un premier temps à une annulation, a mis en avant les difficultés en matière de sécurité si l’évènement avait été maintenu dans son intégralité. "Quatre jours c’était trop ! Une adaptation était nécessaire pour en même temps ne pas renoncer à ce rendez-vous lyonnais emblématique", a-t-il annoncé précisant que la sécurité serait garantie pour cette journée d’hommage du 8 décembre dont les détails exacts seront dévoilés dans les prochains jours.