"Le message est construit autour de la ligne qui symbolise les transports public. Les noms d’arrêts des stations sont remplacés par des mots ou pensées des personnes harcelées, des témoins et des harceleurs", explique le SYTRAL.
En parallèle, un diagnostic sera fait sur le terrain. Des femmes, utilisatrices du réseau, effectueront leur trajet habituel accompagnées d’experts afin d’identifier des contextes et des éléments à l’origine d’un sentiment d’insécurité tels que des problèmes d’éclairage, et les stratégies adoptées pour faire face à ce sentiment, à savoir les lieux et les horaires évités. Le Sytral cherche une vingtaine de volontaires sur les lignes 7 et C14. Ces « marches participatives » seront organisées en début d’année prochaine et les premiers résultats seront communiqués au printemps.
Selon un sondage mené en Ile-de-France, 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois de harcèlement sexiste dans leur vie.