Mais après quelques jours, les chaînes par SMS et les rumeurs sur les réseaux sociaux pourrissent la vie des Lyonnais. Selon le Monde, elles concernent la majorité des grandes villes de France.
Entre Rhône et Saône, c'est ce SMS qui est diffusé à grande échelle : "2 bombes ont été désamorcées au centre commercial de la Part-Dieu. La BAC de Lyon est en alerte noire. Il est vivement déconseiller (sic) d'aller à la Part-Dieu pendant les semaines qui suivent. Faites tourner. Info venant d'une personne travaillant à la BAC de Lyon".
Après vérification, la rumeur se révèle bien sûr fausse. Aucune bombe n'a été désamorcée à la Part-Dieu, il aurait fallu pour cela que le centre commercial soit évacué, ce qui n'a pas été le cas. Il est toutefois vrai que la BAC de Lyon est sur le pont et que les lieux de forte affluence sont des cibles privilégiées par de potentiels terroristes.
Après le déploiement d'un périmètre de sécurité dans le 3e arrondissement de Lyon mardi soir, de nouvelles rumeurs se sont emparées de l'agglomération. Un terroriste aurait été arrêté. Il s'agissait en fait d'une opération visant à vérifier le contenu d'une voiture : une arme avait été aperçue à l'intérieur, il s'agissait en fait d'un fusil factice servant à pratiquer l'airsoft.
Pour que la psychose ne prenne pas le dessus, il est important de démêler le vrai du faux face à ce genre d'évènements. Sans faire de l'autopromotion, les médias, locaux comme nationaux, doivent rester des sources d'informations prioritaires face à ce genre de rumeurs dont se passeraient bien la Ville de Lyon et la préfecture du Rhône. "Ne faites pas circuler de fausses informations sur les réseaux sociaux. Il n'y a pas eu de bombes désamorcées à la Part-Dieu", indiquait d'ailleurs cette dernière sur Twitter.