Georges Fenech a demandé au gouvernement "au delà des nécessaires mesures de protection du territoire, de donner une série d'instructions utiles dans le cadre de l'état d'urgence".
Parmi elles, le parlementaire évoque le "contrôle et perquisition des lieux habituellement fréquentés par les quelques 4 000 individus inscrits au fichier S", "l'interdiction aux djihadistes de retour de Syrie de toute liberté de déplacement", la "fermeture de toutes les mosquées salafistes, lieux de prosélytisme pour le radicalisme islamiste" et la "suspension sans délai de toutes les récentes réformes permissives de réductions de peines et de libérations automatiques des détenus radicalisés".
L'ancien juge d'instruction réclame enfin la saisine du Conseil de sécurité de l'ONU par la France "pour envisager le déploiement d'une force internationale terrestre au cœur de l'hydre terroriste".