Au total, 1200 places dans des hébergements d’urgence seront ainsi débloquées durant cette trêve hivernale dans le Rhône. C’est 250 de plus que l’année passée.
Les places seront distribuées en fonction des différentes situations. Des hébergements collectifs d’une capacité d’une centaine de personnes, dans le style des foyers, dans le Fort Saint Laurent à Lyon, ou au SDIS situé à Villeurbanne seront proposés. Seront également mis à disposition 340 places dans des appartements, principalement pour les familles, mais aussi 561 places à l’hôtel et 50 lits dans une halte de nuit. Ces hébergements d’urgence seront mis en place jusqu’à la fin de la trêve hivernale, soit le 31 mars 2016. Pour le Préfet du Rhône, Michel Delpuech, "chacun doit pouvoir être mis à l’abri". Il ajoute que, si besoin, "des gymnases pourraient même être réquisitionnés", comme ce fut le cas dans un passé récent.
Dans ce sens, Gilles May-Carle, le directeur départemental de la cohésion sociale, rappelle que "le code pénal punit la non-assistance à personne en danger". Pour lui, "il n’est pas envisageable qu’une seule personne perde la vie dans les rues lyonnaises cet hiver".
Pour un véritable accompagnement des personnes dans l’urgence, l’effectif de standardistes du 115, ainsi que le nombre de leurs maraudes, vont être augmentés.
Le plan froid du Rhône va coûter 3,7 millions d’euros. A noter que le dispositif pour les basses températures s’ajoute aux 3644 places d’hébergement ouvertes toute l’année.