Après analyse des exercices de l'office de tourisme de Lyon entre 2007 et 2012, les magistrats financiers ont établi plusieurs points nécessitant une mise en conformité.
Car si la CRC reconnait des "retombées certaines" mais "difficilement mesurables" pour le tourisme lyonnais, elle n'est pas tendre avec le reste.
La rémunération du directeur général François Gaillard serait "très élevée", "supérieure à celle d'un directeur général d'une communauté urbaine de plus de 400 000 habitants". Les objectifs permettant de bénéficier de primes seraient également "contestables".
L'office de tourisme aurait également quelques problèmes avec la concurrence. La promotion de Lyon dans le marché parisien pour près de 360 000 euros a été confiée directement à une agence de communication tandis que l'achat de guides touristiques et de cartes a aussi été fait chez des prestataires extérieurs sans appels d'offres.
Un problème de "dépendance financière" a été relevé par la Chambre des Comptes, estimant que les ressources propres sont trop fragiles comparées à l'apport des subventions publiques (près de 5 millions d'euros annuels versés par la Métropole de Lyon).
Enfin, l'office de tourisme serait en délicatesse avec l'informatique de haut niveau. Un piratage en 2008 d'un forum avait entraîné la reléguation de son site à la troisième page de Google.
Ce lundi après-midi, à l'occasion de la séance publique de la Métropole de Lyon, le dossier devrait être évoqué.