Ce lundi, on apprend que Cenntro Motors se désengagerait finalement de l'affaire, son PDG Peter Wang n'ayant pas versé le million d'euros nécessaire pour la poursuite de la période d'observation de l'entreprise. Il avait pourtant indiqué à la justice lyonnaise qu'il comptait relancer l'activité avec un effectif réduit à 120 salariés, mettant à la porte 263 personnes.
Avec cette mise en retrait qui doit être annoncée aux salariés ce mardi, un nouveau repreneur doit impérativement être trouvé avec le 29 octobre, sous peine de liquidation de Cenntro Motors. Ce qui entraînerait le licenciement sec de 395 ex-SITL dont le passage de la fabrication de machines à laver à celle de voitures électriques n'a nourri rien d'autre que des regrets.
A noter que la préfecture s'était fortement impliquée depuis des années. 10 millions d'euros ont été versés par les pouvoirs publics dans ce dossier.