Les habitants de Saint-Genis-les-Ollières vent debout contre l'arrivée des Roms

Les habitants de Saint-Genis-les-Ollières vent debout contre l'arrivée des Roms

Ce samedi matin, une marche silencieuse était organisée dans Saint-Genis-les-Ollières.

Des dizaines d'habitants, accompagnés d'élus, souhaitaient ainsi protester contre la décision du préfet du Rhône de reloger les Roms de l'agglomération lyonnaise sur leur commune. En effet, Michel Delpuech envisage de démanteler dans les prochains jours les trois principaux bidonvilles de Saint-Priest, la Feyssine et Vaulx-en-Velin puis d'envoyer une partie de leurs habitants, 160 personnes, dans un village modulaire à Saint-Genis-les-Ollières pour favoriser leur intégration.

 

Le maire, Didier Crétenet, a dénoncé une "décision unilatérale, sans concertation des élus et de la population". Il a également reproché au préfet d'avoir annulé sa participation à une réunion publique.

"Saint-Genis-les-Ollières n'a pas à payer le prix pour toutes les communes du département", a surenchéri le président du Nouveau Rhône et député de la circonscription Christophe Guilloteau.

 

A la préfecture du Rhône, on espère que d'autres communes se manifesteront pour pouvoir accueillir une partie des 160 Roms qui quitteront très prochainement leur bidonville. Xavier Inglebert, préfet délégué à l'égalité des chances, avait également promis qu'il retournerait à Saint-Genis pour "réexpliquer" aux élus le bien-fondé de la manoeuvre.