Le marché immobilier reste dynamique dans le Rhône

Le marché immobilier reste dynamique dans le Rhône

Ce mercredi, la FNAIM  annonçait à la presse que les ventes
continuaient de progresser dans le Rhône grâce aux prix ajustés aux
possibilités actuelles et de par le faible taux d’intérêt depuis
plusieurs mois. Une dynamique qui devrait se prolonger au second
semestre.

"On est très content, aujourd’hui on ne va pas faire la gueule " s’est exclamé le président de La FNAIM, Jean Chavot, au début de la conférence de presse présentant les chiffres clés et les transactions pour le 1er semestre de 2015. En effet, de juillet 2014 à juin 2015, la FNAIM a enregistré une hausse de 3,1%  des ventes dans l’immobilier, avec 18 135 unités vendues en 2014 contre 20 115 en 2015. Une progression qui se fait plus nette dans le Rhône que dans le reste de la France avec une hausse de seulement 2,3%. "Le chiffre rhodanien est supérieur à la moyenne nationale puisque le Rhône dispose d’une dynamique économique importante, avec de nombreux petits commerces, et de nombreuses structures scolaires qui accueillent pas mal d’étrangers", relève le président de la FNAIM.

Mais cette hausse des ventes s’explique aussi par la baisse des prix de l’immobilier. En effet, on remarque une baisse de 4,4% des prix des appartements par rapport à juin, et une baisse de 5,6% pour les maisons. Encore faut-il que les candidats acquéreurs aient les moyens d’acheter : " Avant les vendeurs surévaluaient souvent les prix de leurs biens. Mais aujourd’hui ils ont compris qu’il était plus judicieux de vendre un bien à un prix de marché en un mois, plutôt que de s’entêter sur des montants qui ne correspondent pas à la réalité actuelle", explique Jean Chavot. Cependant, cette tendance à la baisse ne concerne pas les biens situés à Lyon, où les prix stagnent avec une augmentation de seulement 0,2%.

En tout cas, pour les candidats acquéreurs c’est le bon moment pour acheter puisque "les économistes prévoient une hausse des taux d’intérêt prochainement, ce qui entraînera une hausse des prix , et après il sera trop tard", conclut Jean Chavot.