C’est son président qui l’annonce officiellement ce lundi dans Les
Echos. "Nous ne serons pas candidat au rachat de la part de l’Etat dans
Aéroports de Lyon, le développement de Lyon risquant de concurrencer le
hub de Paris et donc Air France", a indiqué au quotidien Augustin de
Romanet. Ce dernier a en revanche estimé que "le cas de Nice est
différent" ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ADP va se pencher
sérieusement sur le dossier.
Concernant Lyon, les potentiels
repreneurs des 60% de parts de l’Etat ne manquent pas. L’aéroport de
Singapour, l’opérateur italien Atlantia, le fonds Global Infrastructure
Partners (en charge de l'aéroport London City), le fonds Industry Funds
Management (déjà actionnaire à Vienne et Manchester), le groupe Malaysia
Airport, les espagnols Aena et Ferrovial, le Canadian Pension Plan et
le fonds de pension des enseignants de l'Ontario ainsi que des fonds
souverains de Singapour et d'Abu Dhabi ou encore Vinci aux côtés de la
Caisse des dépôts et de Predica sans oublier Genève se bousculeraient au
portillon avec un investissement estimé à 540 millions d’euros.
Le dossier de la privatisation de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry devrait être bouclé au premier semestre 2016 ; le nom du nouvel actionnaire majoritaire sera donc connu dans les prochains mois.
Privatisation de Lyon-Saint-Exupéry : Aéroports de Paris ne sera pas candidat
C’est désormais certain, ADP n’est pas sur les rangs pour la privatisation de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.