"En premier lieu, cette privatisation ne vise qu’un objectif comptable
de très court terme : obéir aux injonctions de l’Union Européenne et
présenter à la tutelle bruxelloise des comptes publics les moins
catastrophiques possibles. Ce n’est pas ainsi qu’on mène une politique.
Des aéroports sont des biens publics de premier ordre, payés par des
générations de Français, qui doivent être mis au service d’une stratégie
de développement des territoires et de croissance économique. La
privatisation ne permet pas cette vision stratégique de moyen et long
termes. Il est en outre illusoire de penser résoudre structurellement la
question de la dette en dilapidant les trésors de la nation. En second
lieu, l’État doit tenir compte du fiasco de la privatisation de
l’aéroport de Toulouse, entre inquiétudes sur la proximité avec Airbus
et sérieux doutes sur le repreneur chinois annoncé", a déclaré Marine
Le Pen par communiqué.
A noter que les 60% de parts de l’État dans Saint-Exupéry, estimé à 900 millions d'euros, pourraient être cédées à environ 540 millions d'euros.
Marine Le Pen demande l’annulation de la privatisation de l’aéroport de Lyon
Alors que l’État devrait officialiser d’ici la fin de la semaine le nom des banques chargées de privatiser les aéroports de Lyon et de Nice, la présidente du Front National a réagi sur le sujet en demandant l’annulation de cette privatisation.