C’est un bélier qui a été contaminé par ce virus qui "touche les
ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins) et parfois sauvages, qui
n'est pas transmissible à l'homme et qui n’a strictement aucune
incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc)", précise le
communiqué de la préfecture. Ce zonage pourra évoluer en fonction des
résultats des enquêtes en cours.
D’ici là, les sorties des ruminants
depuis ce périmètre sont interdites sauf à destination d'un abattoir ;
les éleveurs vont être sensibilisés à la reconnaissance des symptômes
cliniques de la FCO et les des détenteurs d'animaux des espèces
sensibles pour les éleveurs déclarés à l'établissement de l'élevage
seront recensés.
"Une stratégie vaccinale est également à l'étude et
les discussions avec les laboratoires sont en cours pour relancer la
production de vaccin. Les coûts liés à la vaccination seront alors pris
en charge par l’État", expliquent les services de l’Etat.
Comme la
zone géographique concernée par les périmètres correspond à une zone de
production majeure pour l’élevage (4,6 millions de bovins et 1 million
de petits ruminants répartis dans 55 000 élevages dans cette zone), le
ministre de l’Agriculture réunira jeudi les responsables nationaux des
filières d’élevage pour discuter des mesures financières à mettre en
place pour accompagner les éleveurs impactés. Lors du précédent épisode de fièvre catarrhale ovine, entre 2008 et 2010, environ 100
millions d’euros avaient dû être mobilisés par l'Etat.
Fièvre catarrhale ovine : 250 communes sous surveillance dans le Rhône
L’ouest du département du Rhône et une partie de la Métropole sont placés dans le périmètre de protection et de surveillance en raison d’un cas de fièvre catarrhale ovine signalé dans l’Allier.