"Alerte commerces", un nouveau dispositif pour lutter contre l’insécurité à Lyon

"Alerte commerces", un nouveau dispositif pour lutter contre l’insécurité à Lyon

Un SMS envoyé à tous les commerçants participant au dispositif baptisé "Alerte Commerces", voilà le nouveau projet signé ce mercredi à la
Chambre des commerces et d’industrie de Lyon. Une façon de faire face
aux actes de délinquance dont sont fréquemment victimes les commerces
de  proximité.

Ce système d’alerte interactif fonctionnera par SMS et communiquera en temps réel entres les forces de l’ordre et les commerçants. Concrètement, un commerçant victime d’un méfait préviendra la police via le 17. Les forces de l’ordre vérifieront la réalité des faits et décideront de la pertinence ou non d’envoyer un SMS aux commerçants avec l’heure, la date, le type de délit, ainsi que la nature du commerce où le délit a été commis. 

Ce dispositif, cré é par la Chambre des commerces et d’industrie (CCI) du Jura, sera d’abord lancé à Oullins à partir de janvier 2016 avant d’être mis en place à Lyon : "L’idée c’est d’être opérationnel sur une zone beaucoup plus dense en 2017. Mais avant cela, le dispositif sera testé à Oullins, explique le Président de la CCI de Lyon, Emmanuel Imberton, précisant que, "les frais liant à cette opération sont pris en charge par la CCI".

Mais il a fallu du temps avant la mise en place du projet : " Il a fallu travailler avec l’aval des procureurs de la République, un travail dans l’anonymat pour ne pas interférer avec les procédures judiciaires en cours. C’est une mesure de précaution, dissuasive qui permettra d’éviter les vols et de lutter contre l’insécurité des commerçants ", continue Gérard Gavory, le préfet délégué pour la défense et la sécurité du Rhône.

Une mission qui rejoint celle de la gendarmerie et qui permettra de nouer un lien entre commerçants et forces de l’ordre. "L’intérêt de ce dispositif est de présenter aux commerçants des solutions pour les rassurer. Lyon étant la ville avec la plus d’unions commerciales, il semblait primordial de sécuriser les commerces de proximité", conclut Emmanuel Imberton.