La jeune fille originaire de Grigny affirme avoir été victime de
discrimination, dans le courant du mois d’août, lorsqu’un conducteur
BlablaCar a refusé de la conduire car elle était voilée. L’association
qui lutte contre le racisme demande à BlablaCar d’introduire une clause
de non-discrimination : "La plateforme ne fait à aucun moment mention
d’une clause anti discrimination dans son règlement. En effet "Les
conditions générales" , ainsi que la "Charte de bonne conduite" se
contentent d’établir quelques règles, comme la ponctualité ou la
propreté, en même temps qu’elles précisent que le conducteur doit s’être
acquitté de toutes les obligations imposées par le Code de la Route
(carte grise, contrôle technique…)".
SOS Racisme appelle ainsi
BlablaCar à "prendre ses responsabilités" : "Le leader européen du
covoiturage ne peut pas, et ne doit pas laisser ce genre de situation se
répéter". L’association rappelle aussi au conducteur qui a refusé de
prendre en charge l’étudiante voilée que "les discriminations sont
interdites dans ce pays, que ceux qui les commettent s’exposent à des
sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 45 000 euros d’amende et trois
ans d’emprisonnement".
Adolescente voilée refoulée : SOS Racisme Rhône interpelle BlaBlaCar
SOS Racisme réagit à l’affaire qui oppose une étudiante rhôdanienne au site de co-voiturage BlablaCar.