Ce dernier devait assister à un enterrement dans l’agglomération lyonnaise et trois agents l’accompagnaient.
"Au
delà même du fait de savoir qu'il pouvait exister des velléités
d'évasion du détenu, nous apprenions que des possibilités de
représailles de la famille elle même de l'individu semblaient exister",
indique le syndicat, précisant que les agents "n'avaient que leur gilet
pare balles et l'espoir de courir rapidement au cas où le détenu ou sa
famille pouvaient se décider à s'en prendre à eux".
Pour l’UFAP
UNSA Justice, qui rappelle qu’une prise d’otage a eu lieu à Villefranche
il y a 2 semaines, "il y a clairement mise en danger des personnels.
(…) Comment peut-on envoyer au casse pipe des personnels dans ces
conditions?".
Escorte d’un détenu à un enterrement : un syndicat dénonce un "casse-pipe"
Dans un communiqué, l’UFAP UNSA Justice explique avoir appris qu’une escorte d’un détenu de la maison d’arrêt de Villefranche était organisée.