Selon Le Progrès, Jérôme Bocuse a investi une partie de ses économies pour racheter en totalité des brasseries et restaurants portant son nom. Autrefois chef et responsable d’un restaurant à Orlando aux Etats-Unis, il conserve une enseigne gastronomique, une boulangerie-pâtisserie et un glacier qui lui assure un business florissant, mais il n’en oublie pas pour autant les affaires de son père.
Animé par l’envie de conserver ce qu’il appelle « l’esprit des brasseries », Jérôme Bocuse et Paul-Maurice Morel (directeur général et actionnaire du Groupe Pôl Développement) ont entrepris de racheter pas moins de 6 établissements pour les regrouper sous une seule et même entité. Déjà seul propriétaire de la marque « Paul Bocuse », il lui fallait aussi racheter les parts de Naxicap Partners pour reprendre complètement la main le capital. Même si, selon son fils, Paul Bocuse ne voyait pas d’un très bon œil les sommes colossales investies pour le rachat des restaurants, il serait aujourd’hui rassuré de savoir que le patrimoine familial est intact.
« Nous mettons tout en œuvre pour préserver l’ADN Bocuse, pour que chacun ait sa place dans l’avenir des brasseries et des restaurants » indique-t-il à nos confrères.
Les autres dirigeants du groupe Bocuse qui emploie 350 salariés en France sont eux aussi impliqués pour conserver au mieux ce qui a fait l’essence de la marque dont le nom est utilisé par la campagne d’OnlyLyon, les Bocuse d’Or ou encore les Halles Paul Bocuse. L’Office du tourisme voudrait même installer 4 statues du célèbre cuisinier dans la métropole de Lyon.
Malgré les différents contrats et franchises en France et à l’étranger, les Bocuse semblent attachés à ce que la cuisine reste une affaire de famille.
Le fils de Paul Bocuse reprend les rênes et veut développer le groupe
Jérôme Bocuse, le fils du chef Paul Bocuse est de plus en plus présent sur le devant de la scène : il compte bien poursuivre le développement du groupe et insuffler aux différentes entités une nouvelle dynamique.