En effet, certaines mesures ont toujours du mal à passer chez les représentants du syndicat de professeurs. Ils voient en la réforme du collège une réforme idéologique basée sur des effets d’annonces. Selon le SNES, les nouvelles mesures proposées par Najat Vallaud-Belkacem ne "répondent pas aux difficultés du collège mais qui les aggraveraient". La ministre de l’éducation propose trois mesures principales : un renforcement de l’autonomie des établissements, un accompagnement personnalisé des élèves et une interdisciplinarité.
Mais la réforme du collège n’est pas le seul dossier que le SNES veut remettre sur le tapis. La mise en place de cours d’Education Morale et Civique dans toutes les classes, mêmes technologiques, pose problème. En effet, s’il est important de doter tous les élèves d’un enseignement Morale et Civique, les programmes scolaires ne le permettent pas étant donné qu’aucune plage horaire et qu’aucun financement n’a été prévu à cet effet, explique le syndicat
Egalement au cœur de la grogne, le manque de professeurs. Si l’année dernière, seuls les cours de technologies étaient touchés, cette année, les cours d’anglais le sont également. En effet, depuis cinq ans, une crise de recrutement touche l’enseignement, et de nombreux postes restent vacants, l’éducation nationale n’ayant trouvé personne pour les occuper.
Manque de prof, réforme du collège : la rentrée s’annonce sous tension pour le SNES
Une heure avant la conférence de presse de l’Académie de Lyon, le SNES
avait convoqué les journalistes pour présenter sa version de la rentrée
scolaire 2015/2016.